La majorité des propriétaires se disent prêts à louer un logement à des réfugiés syriens

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La majorité des propriétaires se disent prêts à louer un logement à des réfugiés syriens

Un sondage de la CORPIQ révèle que 59% des propriétaires loueraient un logement à des réfugiés syriens s'ils avaient la garantie que le loyer serait payé. Le taux de propriétaires favorables atteindrait 68% si ces réfugiés étaient parrainés par un organisme qui agirait comme intermédiaire et qui assurerait un suivi.

On remarque que les propriétaires qui ont un logement vacant sont encore plus favorables à l'idée de louer à des réfugiés syriens. En effet, 72% d'entre eux se montrent intéressés si ces locataires bénéficient d'un parrainage. Notons que d'après le sondage, le tiers des propriétaires du Québec ont présentement un logement à louer.

Avec une garantie que le loyer serait payé, l'ouverture des propriétaires s'observe de façon presque similaire à Montréal (55%) et à Québec (60%). Elle atteint 67% en Mauricie, région où un propriétaire sur deux a un logement vacant, et même 79% en Outaouais. Plus de 1600 propriétaires bailleurs de partout au Québec ont répondu au sondage réalisé du 4 au 10 décembre.«Les immigrants ont toujours constitué une clientèle importante pour les propriétaires de logements, rappelle le directeur des affaires publiques de la CORPIQ, Hans Brouillette. Ces chiffres font tomber une fois pour toutes certains mythes qui laissent croire à tort à des valeurs autres et à des préjugés omniprésents.»

Seuls 8% sont fermés à l'idée

Seulement 14% des répondants ne souhaitent pas louer à des réfugiés syriens et 27% sont indécis. Le taux de refus tombe à 8% si ces nouveaux arrivants étaient parrainés par un organisme.Les motifs les plus souvent invoqués par ces propriétaires sont la difficulté de communiquer, le risque de devoir assumer des coûts d'entretien du logement au-delà de l'usure normale, la crainte de perdre d'autres locataires dans l'immeuble et l'inquiétude que le logement devienne éventuellement surpeuplé. D'autres réalités expliquent les réticences, note la CORPIQ. Par exemple, une majorité de logements ne sont pas meublés. On sait aussi que, le plus souvent, le locataire doit faire une demande d'abonnement au service d'électricité.

Des loyers abordables

Les statistiques recueillies par la CORPIQ permettent d'entrevoir pour les réfugiés des possibilités de se loger à bon prix. En effet, les loyers des logements vacants commencent à environ 300$ et la médiane se situe dans les 650$.

La CORPIQ souhaite que les chiffres de son sondage puissent donner une perspective positive aux réfugiés pour qui le Québec deviendra la terre d'accueil. Mentionnons en terminant que la plus grande association de propriétaires de logements au pays n'a, à ce jour, reçu aucun appel de la part des autorités gouvernementales ou municipales responsables de leur arrivée.

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