Marché immobilier : Montréal et Québec demeurent compétitives

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Les marchés immobiliers de Montréal et de Québec ne montrent pas de signes de vulnérabilité et restent compétitifs par rapport aux autres grandes régions métropolitaines canadiennes, selon les critères de la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL), qui vient de publier son rapport trimestriel sur l'état du marché de l'habitation.

Marché immobilier : Montréal et Québec demeurent compétitives

La SCHL établie son « critère de vulnérabilité » à partir de quatre facteurs, soit le nombre de ventes d’habitations par rapport aux nouvelles inscriptions sur le marché, à l’accélération des prix, à leur surévaluation (comparativement au revenu personnel, à la croissance démographique et les taux d’intérêt, entre autres), ainsi qu’au nombre de constructions.

Dans la région de Montréal, le degré de vulnérabilité demeure faible pour un sixième trimestre d’affilée. « Néanmoins, étant donné le rétrécissement marqué entre l’offre et la demande, le marché de la revente se rapproche de plus en plus d’une surchauffe [ventes supérieures aux nouvelles inscriptions], ce qui exerce des pressions à la hausse importantes sur les prix », explique la SCHL. Il n’y a toutefois pas de signes de construction excessive. D’ailleurs, le taux d’inoccupation des logements locatifs, qui se situe à 2,8 %, a connu son plus fort repli depuis 15 ans. En 2016, le taux d’inoccupation était de 3,9 % dans la région de Montréal.

Du côté de Québec, le degré de vulnérabilité du marché de l’habitation demeure également faible. « Il convient toutefois de noter qu’il y a un nombre important de logements en construction ou récemment achevés sur le marché locatif, qui feront croître rapidement l’offre dans la région et qui exerceront une pression à la hausse sur le taux d’inoccupation », indique la SCHL.

À l’échelle canadienne, la SCHL constate que le degré de vulnérabilité globale du marché immobilier demeure élevé pour un huitième trimestre d’affilée, en raison de l’accélération des prix et de la surévaluation des habitations. Les marchés de Vancouver, Victoria, Toronto et Hamilton sont les plus vulnérables.

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