Reconnaissez-vous ce mauvais payeur? Il doit 17 000 $ en loyers

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La CORPIQ a récemment participé à un reportage concernant un locataire fraudeur et multirécidiviste. À date, ce ne sont pas moins de 4 décisions récentes qui ont été prononcées à son encontre par la Régie du logement, totalisant 17 000 $ de loyers impayés.

Reconnaissez-vous ce mauvais payeur? Il doit 17 000 $ en loyers

Nigel Calder, aussi connu sous le nom de Scott McIlwaine selon la CBC, est un locataire à l’apparence honnête. Il s’avère qu’il est devenu expert dans l’exploitation des failles de la Régie du logement. C’est ce que démontre un reportage de la CBC qui a réussi à contacter plusieurs propriétaires victimes de ses fraudes.

Si tous ont été séduits par son attitude charmante, aucun n’a fait d’enquête de prélocation avant de signer un bail avec lui. C’est alors que les problèmes sont arrivés, à l’inverse des loyers.

Les propriétaires ont chacun obtenu un jugement favorable de la Régie du logement, mais le locataire reste introuvable malgré plusieurs agences de recouvrement lancées sur sa trace.

Pour Hans Brouillette, directeurs des affaires publiques de la CORPIQ, ce cas fait partie de l’écrasante majorité des fraudeurs : « Selon nos statistiques, seulement 6 % des propriétaires arrivent à récupérer la totalité de leur argent grâce à la Régie». Il explique que les délais de l’organisme ne font qu’aggraver la situation, offrant de trop nombreux recours permettant au locataire de vivre gratuitement dans le logement : « Nous avons vu des locataires étirer le processus jusqu’à atteindre un an. Pour certains propriétaires, cela peut les amener à la faillite ».

La CORPIQ a récemment relancé le gouvernement afin qu’il priorise l’implantation de mesures permettant de réduire drastiquement les délais à la Régie du logement. Elle se bat également pour autoriser les propriétaires à exiger un dépôt de sécurité à leurs locataires : « Ainsi, le propriétaire pourrait au moins s’assurer de récupérer une partie des loyers impayés. Nous sommes confiant que cette mesure finira par être implantée, comme c’est actuellement le cas dans l’ensemble des provinces canadiennes».

En attendant une évolution législative, La CORPIQ rappelle que solution la plus efficace pour se protéger de ce genre d’individu demeure l’enquête de prélocation complète, incluant une vérification des antécédents locatif, d’emploi et judiciaires. Il est également primordial de vérifier l’identité de son locataire à l’aide d’un document officiel, tel un permis de conduire.

Pour lire le reportage (en anglais), cliquez ici »

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