La valeur des plex augmente plus rapidement que les autres types d’immeubles

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Si l’ensemble des propriétés résidentielles ont vu leur valeur s’apprécier en 2018, les propriétaires de plex à Montréal restent les grands gagnants en cas de revente, selon un récent rapport de la FCIQ.

La valeur des plex augmente plus rapidement que les autres types d’immeubles

La valeur des plex aura augmenté de 7 % en 2018, selon une prévision basée sur les 10 premiers mois de l’année. Dépendamment de la localisation du bâtiment, cette moyenne peut être revue à la hausse. Un plex vaut ainsi 11 % de plus qu’en 2017 dans un quartier comme le Plateau Mont-Royal ou le Vieux-Longueuil.
Les copropriétés et les unifamiliales ne seront pas en reste, avec une augmentation respective de 4 % et 3 % du prix de vente. Notons également que les surenchères sont de plus en plus courantes à Montréal : toutes catégories confondues, ce sont 11 % des propriétés qui ont été vendues à un prix supérieur que celui demandé. Encore une fois, les plex se démarquent du marché, avec 17 % des unités vendues à un prix supérieur.

Les plex ne représenteront cependant qu’un mince volume des ventes, avec 4 475 unités échangées durant l’année, soit une augmentation de 4 % comparé à 2017. Les unifamiliales augmenteront elles de 1 % (25 725 unités), et les copropriétés de 15 % (16 650 unités).

Le Québec à contrecourant du Canada

Le Québec est à contrecourant des autres provinces canadiennes en termes d’immobilier. En effet, alors que le marché ralentit dans l’ensemble du Canada, le Québec vit un regain d’activité en 2018.

Ainsi, alors que la moyenne des ventes résidentielles (toutes catégories de propriétés confondues) chute de 11% au Canada comparativement à 2017, ce chiffre bondit de +5% au Québec. Selon les prévisions basées sur les 10 premiers mois de 2018, c’est ainsi 86 800 propriétés qui devraient être vendues au Québec cette année, soit 4 000 de plus qu’en 2017.

Il en va de même pour les prix de vente moyens : il diminue de 4 % à l’échelle nationale, alors que le Québec augmente de +5%. Malgré cette hausse de prix et le resserrement des conditions d’accès aux prêts hypothécaires, les propriétés se vendent de plus en plus rapidement : en moyenne 108 jours en 2018, contre 115 en 2017.

Le Québec inégal devant le dynamisme du marché immobilier

Mais ces chiffres ne sont pas applicables à l’ensemble du Québec. Si Rivière-du-Loup, Saint-Hyacinthe et Mont-Tremblant arrivent en tête en terme de dynamisme des ventes résidentielles, Joliette, Val-d’Or et Drummondville sont bons derniers.

Quant à Montréal, la tendance semble se diriger vers un marché de vendeur. En effet, si les ventes devraient augmenter de 6% (projection basée sur les 10 premiers mois), les experts anticipent une baisse des inscriptions de 16% sur la même période, soit autant qu’en 2010.

Grande gagnante de ce marché, la Rive-Sud est en pleine effervescence avec +12% de ventes résidentielles entre janvier et octobre 2018. Laval suit cette tendance de prêt, avec +7%.

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