Le revenu des locataires progresse plus vite que les loyers

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Selon Statistique Canada, le revenu moyen après impôt en dollars constant des ménages locataires a augmenté de 29 % entre 1996 et 2017, contre une augmentation de 11 % pour le loyer d’un 3½ ou d’un 4½. En moyenne, les locataires dépensent donc une partie de moins en moins importante de leurs revenus pour se loger.

Le revenu des locataires progresse plus vite que les loyers

Le revenu annuel moyen après impôt au Québec était ainsi de 39 200 dollars en 2017, année la plus récente pour laquelle les données sur le revenu sont disponibles. Comparativement, le loyer d’un 3½ était de 667 $ par mois pour la même année, ce qui représentait 20,4 % du revenu moyen après impôt. Ce taux est parmi le plus bas jamais observé entre 1996 et 2017, la moyenne se situant à 21,3 %.

Si une personne seule souhaitait vivre dans un 4½, il lui en coûtait en moyenne 751 $, soit 23 % de son revenu après impôt. La moyenne sur 22 ans était alors située à 24 %.

Les loyers augmentent moins rapidement de part le contrôle du gouvernement du Québec sur les taux de fixation utilisés par la Régie du logement. Or, le constat est clair : les propriétaires ont besoin d’une plus grande marge de manœuvre financière afin d’entretenir et d’améliorer le parc locatif.

L’analyse des données issues de Statistique Canada le prouve : les locataires québécois ont les moyens d’augmenter la part du loyer dans leurs budgets, et seront les premiers à bénéficier de logements en meilleurs états. Il suffirait alors que les critères de fixation de loyer, qui datent de la fin des années 70, s’adaptent à ce constat pour déclencher un regain d’investissements bénéfique à tous.

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