C’est la rentrée

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Cannabis, dépôt de garantie, réforme de la régie du logement… retour sur les grands enjeux de la saison estivale. Et l'arrivée de l'automne ne signifie pas que nous allons ralentir le rythme, bien au contraire. Bonne rentrée à tous!

C’est la rentrée

La saison estivale rime avec vacances, mais pas à la CORPIQ. L’association a été active sur la scène gouvernementale et plus présente que jamais dans les médias au cours de l’été, concernant plusieurs enjeux d’importance pour les propriétaires de logements locatifs.

La CORPIQ a été l’initiatrice de deux pétitions dont la période de signature vient de se terminer.

Elles demandaient au gouvernement du Québec de légaliser le dépôt de garantie et de permettre de meilleures conditions réglementaires en matière de rénovation des logements. Ces pétitions signées par des milliers de personnes ont rencontrés un vif succès. 

Vous avez été plus de 12 000 à vous mobiliser et avez ainsi contribué à donner un signal fort au gouvernement. Elles seront officiellement déposées à l’Assemblée nationale dans les prochains jours, puis la ministre responsable des Affaires municipales et de l’Habitation, Andrée Laforest, y répondra par écrit.

En appui à ses pétitions, la CORPIQ a diffusé trois messages radiophoniques interpellant directement le gouvernement sur l’urgence d’agir dans le secteur du logement locatif. Sachant qu’il en coûte annuellement 150 millions $ en dommages aux logements laissés par des locataires qui déménagent et 250 millions $ en loyers impayés, alors que le parc immobilier locatif privé accuse un déficit d’entretien d’environ 2 milliards $ par année, il est plus que temps de freiner ces pertes et de réaffecter l’argent à la préservation du patrimoine bâti.

Le gouvernement ouvert au dépôt de garantie

Le 1er juillet dernier, la ministre Andrée Laforest déclarait à un journaliste de Radio-Canada que la légalisation des dépôts de garantie était une mesure à l’étude par son gouvernement. La CORPIQ ne peut que se réjouir de voir, enfin, ses actions porter fruit, et est prête à travailler en collaboration avec le gouvernement pour mettre en place cette pratique tant attendue, dans le respect des droits des locataires et des propriétaires. Les dépôts de garantie sont permis partout au Canada et ailleurs dans le monde, sous une forme ou une autre.

Plusieurs sujets d’actualité ont été débattus durant la période estivale. La CORPIQ a accordé plus de 47 entrevues lors de la semaine des déménagements, un record. Que ce soit sur le dépôt de garantie, la disponibilité des logements, le niveau des loyers, l’hébergement touristique, le cannabis, l’interdiction des animaux dans les baux ou les annonces frauduleuses de logements à louer, la CORPIQ a bondi sur tous les fronts médiatiques à la fois : télévision, radio, médias imprimés, web et réseaux sociaux, dans toutes les régions et dans les deux langues.

À surveiller

La CORPIQ travaille sans relâche à défendre les droits des propriétaires et croit fermement que le moment est propice aux changements.

Cet automne, l’association suivra de près l’étude détaillée du projet de loi no 16, visant, entre autres, à moderniser le fonctionnement interne de la Régie du logement. Elle tentera de convaincre le gouvernement de retirer l’article 95, qui aurait pour effet d’empêcher les propriétaires d’aller en appel (en révision) d’une décision portant sur les clauses d’un bail à moins qu’il y ait vice de fond ou de procédure.

L’association a suivi aussi le projet de loi no 2 sur l’encadrement du cannabis. En mars dernier, elle a interpellé le ministre Lionel Carmant concernant l’usage du cannabis par les locataires à des fins soi-disant médicales. La CORPIQ réclame une mesure législative afin de freiner les abus.
Lisez à ce sujet le récent article de Radio Canada "Cannabis : les décisions contradictoires de la Régie du logement dérangent".

Enfin, des procès importants auxquels participe la CORPIQ se dérouleront cet automne. Elle y défendra certains de ses membres contre la Commission de la construction du Québec (CCQ). Celle-ci leur réclame des centaines de milliers de dollars rétroactivement pour des employés ayant travaillé à l’entretien des logements locatifs, mais qui auraient dû être payés selon la grille de rémunération prévue par la convention collective dans l’industrie de la construction, soutient la CCQ.

Les actions de la CORPIQ pourront être suivies via l’infolettre Proprio+, sur ses réseaux sociaux et son site Internet.

Enfin, la CORPIQ tiendra trois conférences en début octobre à Québec, Montréal et Gatineau pour faire le point et répondre aux questions de ses membres sur ses actions judiciaires et gouvernementales. Inscrivez-vous bientôt dans l’onglet « Événements et formations » du site www.corpiq.com.

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