Les travaux de rénovation ont repris, mais que vaudront-ils?

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Pas moins de 35 % des propriétaires de logements avaient des travaux de rénovation ou de construction qui ont dû être interrompus en raison de la crise de la COVID-19.

Les travaux de rénovation ont repris, mais que vaudront-ils?

Parmi eux, 74 % affirment que la suspension des activités de l’industrie de la construction (qui ont repris depuis le 20 avril) ne retardera pas l’emménagement des locataires, alors que 26 % croient au contraire qu’elle retardera l’emménagement d’au moins un locataire. Ces résultats proviennent d’un sondage mené par la CORPIQ du 6 au 11 mai.

La CORPIQ a cependant calculé que la valeur des travaux majeurs, si on se base uniquement sur l’augmentation de loyer qu’ils procureront en 2021 en vertu des critères de fixation, sera dérisoire.

En effet, avec la crise économique actuelle, les taux d’intérêts des certificats de placement garanti ont chuté, alors qu’ils étaient déjà à un niveau historiquement bas. Or, l’ajustement de loyer accordé par le gouvernement du Québec (donc par la Régie du logement) sur les dépenses majeures repose précisément sur le rendement des CPG auquel s’ajoute 1 %. Le taux devrait donc avoisiner 2,6 % comme critère de fixation de loyer en 2021, prédit la CORPIQ, peut-être moins. Cela signifie que 10 000 $ de travaux réalisés cette année et attribuables à un logement, par exemple, ajouteraient seulement 21,67 $ à son loyer mensuel.

N’empêche que ces rénovations sont parfois indispensables pour assurer la sécurité de l’immeuble ou même pour permettre à un nouveau locataire d’y emménager. Rappelons que le gouvernement du Québec a annoncé un programme pour indemniser les ménages qui, pour une raison attribuable à la crise de la COVID-19, ne pourraient pas emménager à temps dans leur prochain logement, condo ou maison. Le formulaire d’inscription est disponible sur le site de la SHQ.

 

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