Revue de presse de juillet

Revues de presse

Malgré la période estivale suivant la période des déménagements, la CORPIQ a été extrêmement active tout au long du mois de juillet. Le début du mois s’est amorcé avec le sujet de la situation du logement à la suite de la période du déménagement; l’annonce d’une nouvelle hausse du taux directeur de la Banque du Canada; les résultats d’un sondage de la CORPIQ auprès de ses propriétaires au sujet de la sous-location de logements par des locataires à l’insu de leur propriétaire sur des plateformes de type Airbnb; enfin, l’annonce d’un Code d’éthique et déontologique pour les membres CORPIQ.

Revue de presse de juillet

Taux d’inoccupation et exode rural

Dans un article de La Presse qui couvre le phénomène des Montréalais quittant la région pour s’installer en banlieue, on évoque un sondage mené par la CORPIQ qui fait état d’un taux d’inoccupation à Montréal de l’ordre de près de 4,7%. Des logements sont disponibles dans la région montréalaise grâce au phénomène de l’exode vers les régions voisines, et par une hausse marquée du prix des loyers depuis les deux dernières années en situation de pandémie. La CORPIQ a aussi eu la chance de diffuser un article à travers Le Soleil à saveur éditoriale où des faits propagés par des organismes de pression ont été rectifiés. On y mentionne notamment que le calcul visant à connaître les chiffres de l’augmentation des loyers doit provenir d’organisations indépendantes aux chiffres robustes comme Statistique Canada et la SCHL au lieu d’établir des calculs à partir d’une compilation d’annonces classées telle qu’effectuée par le RCLACQ.

 

Abordabilité du logement?

En ce qui concerne les débats sur l’abordabilité du logement et sa disponibilité, la CORPIQ est intervenue à travers un article de Radio-Canada face à l’idée proposée d’établir un registre des loyers. Une telle solution ciblerait les propriétaires et accentuerait toute une foule de comportements défavorables envers les propriétaires, comme les cessions de bail utilisées dans le but de geler les loyers, ce qui contraint les propriétaires à subventionner, en quelques sortes, les logements sur plusieurs années. 

 

Hausse du taux directeur de la Banque du Canada

Par ailleurs, c’est sans surprise que la Banque du Canada a fait une nouvelle annonce d’une hausse du taux directeur. Toutefois, comme on peut le lire dans cet article dans Le Droit, c’est plutôt la hausse de 1% qui semble avoir pris certains experts, dont le président de la Chambre de commerce de Gatineau. Dans un article de La Presse, on va même comparer cette hausse à un véritable coup de massue. Ainsi, selon un économiste de BMO Marché des capitaux, il sera encore « plus difficile [d’être admissible] à un prêt hypothécaire en vertu des règles entourant les tests de résistance du Canada. » Ainsi, pour un taux variable, on passe de 5,25% à 6% pour être admissible. En ce qui concerne les taux fixes, un emprunteur devra se qualifier avec un taux autour de 7%. Notons que le pouvoir d’achat en subira aussi les conséquences, surtout dans un contexte où l’inflation a grimpé à 8,1% au Canada.

 

Sous-locations illégales

La CORPIQ a pu jouir d’une très grande visibilité au sein des médias de la province après avoir diffusé ses résultats d’un sondage portant sur les sous-locations illégales menées par des locataires à l’insu de leur propriétaire. Ce sont littéralement des milliers de propriétaires qui sont victimes de sous-locations illégales menées sur des plateformes de courte durée comme Airbnb. Comme rapporté dans cet article du Journal Métro, près de 13 000 logements sont ainsi sous-loués sans l’accord du locateur. Notons qu’un article sur le site du Bail électronique évoque des détails sur les conditions permettant la non-reconduction d’un bail suite à une sous-location ayant duré plus de 12 mois. Bref, la CORPIQ souhaite que l’on règlement mieux ce qui encadre les sous-locations sur des plateformes d’hébergement de courte durée, notamment en augmentant la surveillance et en attribuant des amendes importantes, comme mentionné sur le site du 98.5FM. Le Directeur, Affaires publiques et Relations gouvernementales de la CORPIQ, a aussi mentionné sur les ondes de TVA Nouvelles que « les propriétaires de logements locatifs s’efforcent toujours d’offrir un toit à 1,3 million de ménages avec bienveillance dans un contexte de rareté dans plusieurs régions ». 


Code d’éthique et déontologique

L’annonce d’un Code d’éthique et déontologique par la CORPIQ s’adressant à ses membres a suscité de vives réactions. Or, il ne s’agit pas de s’ingérer dans les relations contractuelles entre propriétaires et locataires, mais plutôt de veiller à ce que les meilleures pratiques soient toujours mises de l’avant au sein de l’effectif. Comme exprimé dans cette entrevue menée sur TVA Nouvelles, il s’agit de mettre en valeur les règles et les lois pour mieux outiller les propriétaires. Dans un article du Journal de Québec, on évoque aussi un plan de formation pour les membres CORPIQ. Notons qu’un résumé d’une entrevue menée auprès de Radio X sur le même sujet a été rédigé par la CORPIQ où on résume les faits saillants de ce projet qui sera lancé au cours de la prochaine année. CBC a aussi contacté la CORPIQ où le Directeur des opérations, K. Buche a pu clarifier certains détails sur la mise en plus du Code d’éthique et déontologique. Ainsi, si l’opinion publique pouvait réagir de façon négative en se mettant au courant d’histoires de propriétaires agissant en dehors du respect de loi, la CORPIQ tente de démontrer que ce genre de propriétaire ne cadre pas avec la ligne de conduite de son effectif.

 

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