Revue de presse de début septembre

Revues de presse

Avec la campagne électorale qui s’est amorcée dans ce début de mois, le sujet de l’habitation n’a pas pris de temps à défrayer les manchettes.

Revue de presse de début septembre

La CORPIQ en a d’ailleurs profité pour émettre une lettre d’opinion dans Le Soleil où elle affirme qu’une stratégie clairement définie doit être mise de l’avant, comprenant : le développement, le financement, le déblocage et la protection du parc immobilier du Québec. Dans ce contexte de campagne électorale à travers la province, différents partis ont fait leurs promesses visant la pénurie de logements.

Ainsi, on peut lire dans le Journal de Montréal que la ville de Montréal représente plus la moitié de ce déficit à combler. Dans la région de l’Outaouais, le gouvernement fédéral promet de construire plus de 17 000 logements dont 6000 seraient qualifiés d’abordables. Dans cet article de Radio-Canada, on y lit que ce plan d’action couterait près de 2 milliards de dollars. D’ailleurs, l’APCHQ avait aussi émis une recommandation visant la densification pour régler la crise du logement dans l’Outaouais afin de combler le déficit en habitation. À ce sujet, l’organisme souhaite mettre fin au discours du « pas dans ma cour » au sujet de la densification, alors qu’elle est requise plus que jamais. Par exemple, selon le directeur général de l’organisme de la région Outaouais, il faut cesser que les projets qui feraient passer le zonage de 8 à 10 étages soient bloqués par une douzaine de contestataires. C’est aussi dans cette région que le co-porte-parole de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois, promet plusieurs milliers de logements sociaux. Le parti promet aussi 1000 logements dans le Nord-du-Québec s’ils sont élus, et un total avoisinant 25 000 logements sociaux à la grandeur de la province, peut-on lire dans cet article de La Presse.

Par ailleurs, sans surprise, le taux directeur de la Banque du Canada a subi une nouvelle hausse. Ceci n’a rien pour aider à pallier au déséquilibre du marché locatif puisque la hausse des taux d’intérêt a un impact direct sur les 60 % de propriétaires immobiliers qui ont une hypothèque à taux variable. Il ne faut pas oublier que la variation de la hausse des taux d’intérêt n’est pas reconnue dans les calculs du Tribunal administratif du logement, comme l’a rappelé le directeur des Affaires publiques et Relations gouvernementales de la CORPIQ dans cet article. Alors que ceci pourrait peser sur le prix des loyers, c’est le contraire que l’on constate au point de vue de la valeur de vente des maisons. Par exemple, on parle des prix des maisons qui pourraient chuter de 25 % d’ici le début de l’année 2023. En fait, dans un article de La Presse on a déjà constaté une baisse de 9 % depuis avril pour la région montréalaise. Dans la région de Québec, le ralentissement se fait aussi sentir où une baisse des transactions de l’ordre de 10 % a été notée pour le mois d’août.

Enfin, un témoignage de la CORPIQ a été recueilli dans un article du Devoir au sujet du projet de certification « propriétaire responsable » et d’un registre des loyers que la Ville de Montréal souhaite appliquer aux propriétaires immobiliers. La Commission sur le développement économique et urbain et l’habitation souhaite maintenant que le registre des loyers soit mis à jour chaque année au lieu de cinq, et que la certification vise les logements de six logements et plus au lieu de huit. La CORPIQ a ainsi exprimé sa ferme opposition face à un registre des loyers qui n’a pas prouvé son utilité ailleurs où il a été implanté, et que les inspections de bâtiments devraient viser les anciens bâtiments. Bref, les ressources devraient plutôt être utilisées à rééquilibrer l’offre de logements.

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