Revue de presse de fin septembre

Revues de presse

En cette dernière moitié du mois de septembre, il a beaucoup été question du nouveau rôle foncier de la Ville de Montréal, des nouvelles données sur l’habitation suite au recensement de 2021, et des enjeux du logement dans le contexte des élections provinciales.

Revue de presse de fin septembre

Rôle foncier de Montréal

C’est sans surprise que suite à la surchauffe immobilière de Montréal, l’évaluation foncière a exprimé en moyenne une hausse de 32,4% des propriétés sur l’île de Montréal. En fait, le site Web dédié à l’évaluation foncière a même été hors service à cause d’une surchauffe en termes de visites. En ce qui concerne les immeubles multilogements, la hausse moyenne se rapproche de 35%. La CORPIQ a d’ailleurs réagi en mentionnant que cette hausse pour les plex sera reflétée aussi sur les loyers puisque la grille de calcul du TAL permet de transférer les hausses de taxes foncières sur les loyers. Selon le directeur des Affaires publiques et Relations gouvernementales, il faudrait « revoir la fiscalité municipale, afin d’atténuer le ‘choc de l’impôt foncier’ sur les citoyens », peut-on lire dans cet article du Journal Métro.


Élections provinciales et l’enjeu du logement

Une partie importante des électeurs (52 %) a affirmé que l’enjeu de l’offre et de l’accessibilité du logement influencerait leur vote, selon un sondage effectué par la firme Léger. Dans cet article du The Gazette, on évoque le même phénomène pour les électeurs de Verdun où près de 64 % des résidents sont des locataires (comparativement à 38% pour l’ensemble du Québec selon les données de Statistique Canada de 2016). Du côté de Sherbrooke, le candidat du Parti Québécois promet près de 2000 logements sociaux. Il faut rappeler que le PQ a aussi promis d’abolir l’hébergement de type AirBnb au Québec, sauf exception pour les municipalités qui atteignent un taux d’inoccupation de plus de 3%.

Recensement de 2021 sur l’habitation

Selon les dernières données de Statistique Canada, les Québécois ont de plus en plus de misère à acquérir une propriété. Tel que rapporté dans cet article du Journal de Montréal, on y lit que le nombre de mois nécessaire à accumuler l’épargne pour acquérir une propriété augmente en parallèle avec la hausse de sa valeur. Ainsi, selon l’économiste en chef adjoint chez Banque Nationale, le temps nécessaire pour accumuler une épargne servant à une mise de fonds est passé de 40 mois à 69 mois. Chez les Canadiens âgés de 25 à 29 ans, le taux de propriété a baissé depuis 2011, passant de 44,1 % à 36,5 % en 2021. C’est le groupe d’âge ayant connu la plus grande baisse, comme rapporté dans un article du Soleil. Et plus précisément, c’est au Québec que le taux de propriété est au plus bas dans tout le Canada, passant de 61,2 % à 59,9 %. En ce qui concerne la tendance pour le Canada au complet, on a noté une baisse allant de 69 % en 2011 pour s’établir à 65,5 % en 2021.

Mentions de la CORPIQ

La CORPIQ a participé à une consultation publique qui a été mise sur pied par la Communauté métropolitaine de Montréal. Ce fut l’occasion de déposer un mémoire afin de proposer une stratégie visant à développer le parc locatif, à financer les projets, à débloquer les projets par une modernisation des législations, et de protéger le parc locatif par un environnement propice à la détention à long terme des propriétaires locatifs.

Il y a aussi eu dans un tout autre ordre d’idée, un débat de la SPCA Montréal avec les représentants de chaque parti politique (sauf la CAQ qui y était absente) au sujet de l’interdiction d’accepter des animaux qui peut être inscrite dans un bail. La CORPIQ a été contactée et a exprimé son opposition à l’idée qu’on puisse modifier le règlement qui mettrait fin à cette possibilité d’interdire les animaux. « On ne peut pas adhérer à une proposition qui imposerait le droit de tous les locataires d’avoir un animal dans un logement », s’exclamait le directeur, Affaires publiques et Relations gouvernementales de la CORPIQ. Non seulement ceci porterait préjudice aux propriétaires, mais ça pourrait éventuellement occasionner des conflits entre locataires.

 

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