Revue de presse de début octobre

Revues de presse

Dans cette revue de presse de la première moitié du mois d’octobre, nous avons noté le rôle de la Ville de Montréal dans le contexte de la victoire caquiste lors des élections provinciales, les tendances sur le taux de propriétaires et de locataires depuis la dernière décennie, et les plus récentes données sur les ventes des propriétés.

Revue de presse de début octobre

Victoire de la CAQ et le contexte montréalais

Alors que les arrondissements de Montréal ont déjà commencé à présenter des budgets à la hausse, reflétant des augmentations notables de taxes locales à venir en 2023, l’administration municipale souhaite réviser son « modèle archaïque » afin d’identifier de nouvelles sources de revenus. Selon eux, ceci aurait pour but de constituer un contre-pouvoir face au gouvernement provincial en assurant une plus grande autonomie financière. Au lendemain des élections provinciales, la mairesse a aussi affirmé pouvoir faire entendre ses revendications auprès du gouvernement Legault, notamment au point de vue de l’habitation et de l’étalement urbain. Or, on peut lire dans cet article de Métro que le premier ministre pourrait demeurer « inflexible » sur certains dossiers, due à sa position de force dans les couronnes nord et sud de l’île de Montréal. Il convient de rappeler que la ministre Andrée Laforest, responsable du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation, est la candidate caquiste ayant reçu le plus haut pourcentage de vote des 90 députés du même parti lors de la soirée électorale.

 

Tendances sur le taux de propriété et de location

« On peut s’attendre à une demande locative alimentée par des locataires qui demeurent plus longtemps sur le marché de la location que par le passé », affirme Francis Cortellino, analyste de marché à la SCHL, comme rapporté dans cet article de La Presse. Au Canada, le nombre de ménages locataires a augmenté trois fois plus vite que le nombre de ménages propriétaires de 2011 à 2021, peut-on lire dans cet article du Nouvelliste.

 

Ralentissement des ventes de propriétés

L’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) a aussi affirmé que le mois de septembre s’est soldé par le plus faible nombre de ventes de propriétés en 10 ans à Montréal. Dans la grande région de Québec, on peut lire qu’il y a une baisse de 15% des ventes domiciliaires par rapport à la même période en 2021. En ce qui concerne les plex plus particulièrement, cette baisse est de 25%. Dans cet article, on pouvait lire que les plex ont tout de même pris 10% de valeur par rapport à septembre 2021 en s’établissant à un prix médian de 384 500 $.

Desjardins a produit un rapport indiquant qu’un rebond du marché immobilier est attendu pour 2024 alors que les villes qui ont connu les hausses les plus extrêmes allaient connaître des corrections toutes aussi importantes en 2023. Ce même rapport suggère aussi que le Canada entrera en récession dès le début de l’an prochain et que les gouvernements devront agir afin « d’atténuer les effets du ralentissement économique sur la construction résidentielle ».

 

Objectif national d’abordabilité de la SCHL

Du côté de la mise en chantier de propriétés, la SCHL a indiqué que les cibles fixées pour l’année 2030 (3,5 millions d’habitations supplémentaires) qui rendraient le logement plus abordable ne seraient surement pas atteintes, peut-on lire dans cet article La Presse. Dans un scénario des plus optimistes, il n’y aurait qu’une augmentation de 30 à 50% de mises en chantier dans la province de l’Ontario, notamment à cause de la pénurie de main d’œuvre en construction, et d’une pression démographique et sur les prix qui est très forte. Parmi ces prévisions établies par la SCHL, le Québec et la Colombie-Britannique devraient aussi doubler le nombre de mises en chantier afin d’atteindre l’objectif national d’abordabilité de la SCHL.

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