Politique fédérale : calendrier et enjeux après la démission de Trudeau et la course à la chefferie

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Après neuf ans à la tête du Canada, le premier ministre Justin Trudeau a annoncé début janvier son intention de démissionner de ses fonctions de chef du Parti libéral et de premier ministre. Il assurera ses fonctions jusqu'à l'élection de son successeur.

Politique fédérale : calendrier et enjeux après la démission de Trudeau et la course à la chefferie

La course à la chefferie est lancée et se conclura le 9 mars prochain.

Le choix du nouveau chef sera déterminant pour l'orientation du parti et la stratégie a engager pour les prochaines élections. Parmi les candidats engagés dans la course à la chefferie du PLC :

  • L’ancienne ministre des Finances Chrystia Freeland
  • L'ancien gouverneur de la Banque du Canada Mark Carney

Selon la Loi électorale du Canada, les prochaines élections fédérales sont fixées au 20 octobre 2025. Cependant, des élections anticipées pourraient être déclenchées prochainement, notamment si le gouvernement perd un vote de confiance. Ce qui pourrait bien être le cas puisque le Parti Conservateurs, le Nouveau Parti Démocratique et le Parti Québécois ont, à plusieurs reprises, manifesté leur volonté de renverser le gouvernement et de partir en élections.

 

À ce contexte politique s’ajoutent les tensions commerciales et économiques avec les États-Unis

Les menaces du président américain Donald Trump quant à l’imposition de tarifs douaniers sur les importations canadiennes contribuent au climat d’incertitude actuel. Si le président a accordé un sursis d’un mois au Canada, il a signé cette semaine un décret imposant un tarif douanier pour l’acier et l’aluminium canadien, laissant planer le doute sur les autres tarifs douaniers.

Ces menaces donnent lieu à une mobilisation politique tant fédérale que provinciale. Ainsi, le premier ministre Legault était à Washington cette semaine avec ses homologues des autres provinces pour soutenir les entreprises concernées par les tarifs et identifier des solutions. Ce contexte suscite des questions économiques et commerciales d’importance, et ravive la question de la souveraineté économique du Canada pour protéger ses entreprises et le pouvoir d’achat. Le secteur de l’habitation est également concerné par ces questions – notamment en raison des impacts que cela pourrait avoir sur les entreprises du secteur, sur les coûts des matériaux. Alors que les gouvernements cherchent à stimuler l’économie intérieure, la CORPIQ est convaincue que la rénovation du parc immobilier serait vectrice de retombées économiques et souhaite des encouragements en faveur de la rénovation.

La CORPIQ suit ces enjeux et les impacts que ce contexte pourrait avoir sur le secteur de l’habitation.

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